L'apprentissage de la propreté débutera vers 8 semaines, lorsque le chiot sera devenu capable de se retenir. Jusque-là, il devra faire ses besoins à l'intérieur...

Apprendre la propreté à un chiot

Avant 8 semaines

Pendant ces deux premiers mois, votre chiot est incapable de se retenir. Inutile donc d'essayer de lui apprendre à faire ses besoins à l'extérieur.

Lui aménager des "petits coins"
Choisissez plutôt un endroit proche de l'endroit où il dort (moins de 1 m) où vous disposerez des papiers journaux. Dès qu'il semble vouloir faire ses besoins (le chien renifle le sol), emmenez-le sur ce lieu choisi et attendez qu'il termine. Récompensez-le ensuite avec insistance.

Comment réagir si vous le surprenez ?
Si vous surprenez votre chiot en train d'uriner ou de faire ses crottes ailleurs dans la maison, interrompez-le avant qu'il ait terminé et emmenez-le à l'endroit choisi. Inutile de le punir. Prenez-le plutôt quelques secondes par la peau du cou et secouez-le légèrement. La maman-chien effectue le même geste lorsqu'elle veut gronder ses petits et votre chiot comprendra très bien. Félicitez-le lorsqu'il aura terminé sur les journaux, sans hésiter à être démonstratif.

Comment réagir si vous arrivez après ?
Si vous arrivez "après la bataille", inutile de le gronder. Le chiot ne comprend pas du tout la réprimande "différée" et sera incapable d'associer la faute à la punition. Il a déjà oublié qu'il a uriné quelques secondes après avoir terminé... Nettoyez simplement l'endroit où il a fait ses besoins en son absence (le chiot pourrait penser à un jeu) et désodorisez l'endroit avec du vinaigre blanc ou du jus de citron pour lui donner une autre odeur. N'utilisez surtout pas de Javel ou de produits ammoniaqués qui renforce l'odeur de l'urine et attire le chiot.

Votre chiot reste seul
Lorsque le chiot est seul, limitez l'accès aux seuls couchage, gamelle et à son endroit d'élimination.

 

Après 8 semaines

Le chiot devient capable d'apprendre la propreté. Il faut le sortir toutes les heures, après son réveil et après les jeux.

Le sortir régulièrement
Sortez-le toujours par la même porte et ne jouez pas avec lui avant qu'il ait fait ses besoins pour ne pas le déconcentrer ou le distraire. Il pourrait oublier ce pourquoi il est sorti et attendre son retour à la maison.

Le récompenser systématiquement
Récompensez-le chaleureusement et avec excès une fois l'élimination terminée (lorsque qu'il aura reniflé ses déjections). Ne le faites pas trop tôt, vous risqueriez de l'interrompre, mais n'attendez pas non plus d'être rentré à la maison. La récompense ne servirait à rien. Cette récompense doit être systématique au début, puis devenir aléatoire avec le temps.

Rester avec l'animal
Mieux vaut rester à côté de votre animal, sinon il apprendrait à s'isoler pour faire ses besoins, ce qui n'est pas forcement souhaitable.

Rester dehors un certain temps
Ne rentrez pas non plus tout de suite. Le chiot assimilerait le fait de faire ses besoins à la fin de la promenade et se retiendra pour prolonger celle-ci. Il pourrait même se retenir complètement et attendre l'ascenseur ou votre entrée.

 

Et après ?

Ne vous inquiétez pas si votre compagnon ne devient pas totalement propre avant 4 mois. Il n'est cependant pas impossible de constater certains oublis jusqu'à l'âge de 6 mois.

Au-delà, si votre chien continue ou se remet à uriner dans la maison, le mieux est de consulter un vétérinaire. Les causes peuvent être médicales (cystites, malformations, calculs, problèmes de digestion...) ou comportementales (anxiété de séparation, dépressions...).

 

 

 

Un chien, s'il n'est pas dressé, devient vite incontrôlable. Voici donc quelques éléments qui vous seront bien utiles pour un bon dressage. Un impératif : assurer votre position de dominant...

Des conseils pour bien dresser un chien

Assurer votre position de dominant

Pourquoi ?
La première des règles en matière de dressage est la relation qui doit s'instaurer entre le maître et son chien : vous devez à tous moments assurer votre position de dominant. C'est à cette condition que vous aurez de l'autorité sur votre animal. Bien sûr, il ne s'agit en aucun cas de le maltraiter ni de lui crier dessus mais simplement d'adopter un ton ferme lorsque vous lui parlez et de ne pas lui passer tous ses caprices.

Ces quelques conseils, ainsi que les éléments qui suivent assureront votre position hiérarchique. Rassurez-vous, cela ne rendra pas votre animal malheureux. Au contraire, il n'en sera que plus équilibré.

 

 

Comment procéder ? Lui parler Utilisez des mots brefs en vous penchant vers le chien. Regardez-le sur le front ou sur le dos, en évitant ses yeux, ce qui peut correspondre à une provocation. Les repas Un chien doit manger après ses maîtres. Vous ne devez pas le nourrir pendant vos repas. Si parfois vous craquez, cela doit rester exceptionnel. Son panier Un chien doit dormir à l'endroit que vous lui avez attribué et surtout pas dans les chambres. C'est aussi à cet endroit que vous enverrez votre chien s'il commet une faute. Il ne doit pas avoir le droit de monter sur les lits, les canapés ou tout autre meuble de la maison.

Les caresses Mieux vaut ne pas vous montrer trop affectueux avec un mâle à partir de l'adolescence. N'hésitez pas à le repousser s'il se fait trop pressant. En ce qui concerne la femelle, c'est pendant ses chaleurs qu'il faudra ne pas trop répondre à ses avances. Ces paramètres sont à prendre en compte lorsque vous choisissez un chien. Le collier Habituez votre chien à porter un collier dès son plus jeune âge. Au début, il essayera de le retirer puis finira par l'accepter. Apprenez-lui ensuite à supporter la laisse. Le bien et le mal Un chien doit apprendre à discerner ce qui est bien (autorisé) de ce qui est mal (ce qui ne l'est pas). Si votre chien commet une faute, punissez-le immédiatement. Sinon, il ne saura pas associer la faute et la punition qu'il ressentirait comme une injustice. Au contraire, s'il a répondu à un ordre, félicitez-le avec une récompense (caresse...). Et ce, même si cette réponse est un petit peu tardive. Dans tous les cas, il ne doit jamais associer l'obéissance à la correction. Vous n'obtiendrez plus aucun résultat. A savoir : un grondement ou une punition doit être appliqué aussitôt après la faute, sinon elle ne sert à rien car après quelques secondes, un chien a déjà "oublié" sa faute. Répondre à des ordres simples Tout chien doit apprendre à répondre sans rechigner à quelques ordres. Utilisez toujours les mêmes, avec des mots courts (assis, couché, debout,...).

 

 

Saviez-vous que 60% des attaques sont dirigées vers des personnes que le chien connaît. Le risque est d'autant plus élevé avec les enfants qui ne se rendent pas toujours compte du sort qu'ils réservent à nos compagnons...

La cohabitation chien-enfant

 

Le saviez-vous ? La cohabitation chien / enfant est redoutée par bien des parents qui n'ont pourtant aucune raison de s'inquiéter s'ils respectent certaines règles. La première d'entre elles étant de ne jamais laisser un jeune enfant (moins de 6 ans) seul avec un chien. Des règles à respecter Votre enfant

Cette cohabitation se passera pour le mieux si votre enfant respecte certaines règles. Vous devez bien lui faire comprendre qu'un chien n'est pas un jouet que l'on peut maltraiter mais un compagnon de jeu qu'il doit respecter et traiter comme tel. Il ne doit donc pas : Déranger le chien lorsqu'il mange. Le déranger ou le réveiller lorsqu'il dort. Lui prendre ses jouets. Le serrer trop fort. Lui grimper ou se coucher dessus. Lui tirer la queue ou les oreilles. Le tirer par son collier. Mettre la main sur la tête du chien (il pourrait se sentir dominé). S'approcher ou caresser un animal inconnu ou attaché. Apprenez-lui à reconnaître les signes d'impatience du chien : lorsque l'animal s'éloigne, grogne, montre les dents. Mieux vaut alors ne pas s'en approcher. Votre chien De la même façon, vous devez imposer certaines règles à votre chien qui devra respecter le moment des repas de la famille et respecter un territoire donné (ne l'autorisez pas à monter se coucher sur les lits par exemple). Il ne devra pas non plus dormir avec l'enfant, jouer avec ses jouets ou le bousculer.

Le choix de la race

Choisir un chien qui n'est pas dominant
Mieux vaut éviter les chiens dominants lorsque l'on a des enfants à la maison. Inutile de prendre des risques. Pour ne pas vous tromper lorsque vous choisirez le chiot dans la portée, quelques petits tests issus des tests de Campbell s'imposent.

Lorsque vous couchez le chiot sur le dos, il doit se laisser caresser, vous devez pouvoir lui tenir la queue quelques instants, lui ouvrir la gueule et regarder ses dents sans qu'il ne gronde ou n'essaie de vous mordre. Observez le comportement du chiot seul et avec ses frères et soeurs.


Eviter certaines races
Certaines races ont des caractères naturellement dominants. Il vaut donc mieux éviter de les mettre en présence d'enfants. C'est le cas par exemple du Husky, du Rottweiller, de l'Epagneul adulte, du Malamute ou du Chow-chow. Privilégiez plutôt des races dociles telles que le Labrador, le Golden Retreiver, le Terrier, le Colley, le Dalmatien, le Lévrier, le Berger anglais, le Bouvier Bernois.

Bébé arrive et vous avez déjà un chien                  


Vous avez déjà un (des) enfant(s)
Si vous avez déjà des enfants, votre chien est déjà habitué à leur présence et il ne devrait pas y avoir de problèmes. Préparez simplement votre animal à la présence du nouvel arrivant :

• Faites visiter au chien la chambre du bébé.

• Faites-lui sentir une couche avec l'urine du bébé.

• Faites-lui sentir un vêtement que le bébé a porté.

• Faites-lui sentir le bébé (mais jamais le visage) afin qu'il reconnaisse son odeur.

• Enfin, ne délaissez pas le chien après l'arrivée du nouveau-né, afin qu'il ne développe pas de jalousie.

Dans tous les cas, ne laissez jamais votre enfant et le chien seuls, dans la même pièce et sans surveillance, ne serait-ce que quelques secondes.

Vous n'avez pas d'enfant
Si votre chien n'a jamais été mis en présence d'enfant ou de bébé, nos conseils énoncés ci-dessus fera que la cohabitation chien/enfant se passera très bien dans la très grande majorité des cas. Toujours sous le regard attentif des parents et passé une période d'acclimatation, leur relation deviendra des plus épanouissante.

Si certaines difficultés étaient rencontrées et si faire accepter la présence d'un nouveau-né à votre animal se révélait impossible (chien dressé pour la garde ou la chasse...), les dangers pour l'enfant pourraient devenir trop importants. Prenez conseil auprès d'un vétérinaire, envisagez toutes les possibilités, jusqu'à, en dernier recours, une séparation d'avec l'animal.
 

Ne pas abandonner un animal !
Se séparer d'un animal ne signifie certainement pas l'abandonner... La SPA voit trop d'animaux délaissés parce qu'ils ont cessé de plaire, souvent pour des raisons souvent futiles. Avoir un animal est un engagement qui doit être réfléchi. Ce n'est ni un jouet ni une peluche et cela entraîne pour ses maîtres de réelles responsabilités. Un chien mange, doit être sorti, grandi et prend de la place... Vous devez en prendre conscience avant même d'envisager d'avoir un enfant !